A la fin des années 60 près de 50 après ls expériences de Cannon sur les réaction de fuite ou de combat, le même laboratoire de l’université de Harvard accueillait un jeune cardiologue : Herbert Benson. A la tête d’une équipe.
Benson s’intéressa à l’étude scientifique de la relaxation et plus tard de la méditation. Il constatât que les divers techniques de relaxation qu’il étudiait font réagir l’organisme en suscitant toute une série de modification plus ou moins stéréotypé qu’il nomma en allusion à la réponse de stress : la réponse de relaxation.
Elle était le parfait opposé à la réponse de stress de Cannon. Tout comme cette dernière exaltait le tonus musculaire et le système nerveux sympathique, la réponse de relaxation diminuait nettement ces deux variables. En parallèle elle stimulait le système nerveux parasympathique l’opposé du sympathique. Un état de repos ou le corps dépense moins d’énergie. Chaque fois que vous êtes engagez dans une technique de relaxation vous engendrez cette réponse de l’organisme. Conséquence : les muscles se détendent et le système nerveux parasympathique prend le dessus avec des effets sur l’organisme en miroir du stress :
- La tension diminue dans les vaisseaux artériels,
- Le rythme du cœur se ralentit,
- La respiration se fait plus lente et l’excrétion de gaz carbonique s’amoindrit,
- La consommation d’oxygène diminue (d’avantage que durant le sommeil) signant une moindre demande de l’organisme.
- Le débit sanguin dans les muscles diminue,
- les lactates sanguins diminuent,
- Les états émotionnels perturbants s’apaisent, conduisait à un état d’éveil calme,
- L’immunité se renforce,
- Les hormones du stress diminuent dans le sang.
Benson dégageât un point principal : la réponse de relaxation et la réponse de stress s’excluent mutuellement. L’état de détente est incompatible avec le stress L’organisme peut soit être stressé, soit détendu, mais pas les deux cas l’un chasse forcément l’autre.
Benson en déduisit une application médicale : La prescription médicale d’une réponse de relaxation était indiquée toutes les fois que l’on doit faire face a une réponse de stress.
Elémentaire mon cher Benson !
(Méditer c’est se soigner ; Dr Frédéric Rosenfield. Les arènes, 2007)
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